Une super vidéo pour comprendre l’attachement
Voici un résumé de la vidéo « La théorie de l’attachement : comment notre enfance affecte notre vie » :
La vidéo explique la théorie de l’attachement, qui postule qu’un lien affectif fort et sécurisant avec une figure parentale durant la petite enfance est fondamental pour le développement psychologique.
Il existe principalement deux types d’attachement :
- L’attachement sécurisant : L’enfant se sent en confiance et en sécurité pour explorer le monde, sachant qu’il peut compter sur le soutien de ses parents. Adulte, il a tendance à être plus confiant, optimiste et à nouer des relations saines.
- L’attachement insécurisant : L’enfant ne se sent pas en pleine sécurité et a peur d’explorer le monde. Ce type d’attachement se divise en trois catégories :
- Anxieux-ambivalent : L’enfant devient « collant » et exprime ses émotions de manière exacerbée pour attirer l’attention d’un parent au comportement imprévisible. Adulte, il peut être perçu comme lunatique.
- Anxieux-évitant : L’enfant apprend à réprimer ses émotions pour éviter une réaction négative (colère, punition) de la part du parent. Adulte, il a des difficultés à créer des liens profonds.
- Anxieux-désorganisé : L’enfant développe de la peur et de l’anxiété envers la figure même qui est censée lui apporter la sécurité, souvent dans un contexte de maltraitance. Adulte, il a une image très négative de lui-même et évite les situations sociales.
La vidéo souligne que ces styles d’attachement se forment très tôt et qu’un attachement insécurisant peut provoquer un stress toxique, nuisible au développement du cerveau de l’enfant.
Des études scientifiques ont confirmé l’impact à long terme de ces premiers liens, montrant une corrélation entre le type d’attachement dans l’enfance et la réussite scolaire ou même la santé physique des décennies plus tard.
En conclusion, la vidéo suggère que pour se comprendre en tant qu’adulte, il est parfois nécessaire de se pencher sur la nature des liens d’attachement formés durant l’enfance.